À chaque élection, le mode de scrutin majoritaire biaise et souvent même falsifie la représentation obtenue. Si l’on regardait plus souvent les conséquences de ce mode de scrutin sur les résultats régionaux, on cesserait de dire qu’il est « bon pour les régions ».
La carte présente les faits saillants des élections québécoises de 2007 à 2018 pour chaque région administrative et pour le Québec dans son entier. Les données couvrent les aspects suivants:
- Quel est l’indice de distorsion moyen de la région?
- La représentation obtenue est-elle cohérente avec la population de la région?
- La volonté populaire régionale a-t-elle été renversée?
- Détails des renversements de la volonté populaire régionale:
- Quel est le % de votes perdus dans la région?
- Combien faut-il de votes en moyenne pour obtenir 1 siège?
- Les sièges de la région ont-ils été monopolisés (ou presque) par un seul parti, sans égard au % de votes qu’il détenait?
- La population a-t-elle subi une ou plusieurs des falsifications suivantes :
- parti sans aucun siège, malgré 20% à 35% des votes;
- écart de -30% à -35% (sous-représentation) ou de +50% à +74% (surreprésentation) entre les % de votes et de sièges?
- Situation en 2018.
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Voir aussi la fiche #2 : Le mode de scrutin actuel est mauvais pour les régions. Qui a peur de réinventer les élections?