Rappel: l’indice de distorsion est une mesure neutre du respect global de la volonté populaire d’une élection et qu’un indice élevé signifie de grandes distorsions.
- Lors de l’élection d’octobre 2018, l’indice de distorsion du vote de tout le Québec s’est situé à 18, soit dans la moyenne des 42 élections québécoises depuis 1867.
- En comparaison, la dernière élection néo-zélandaise, sous un scrutin proportionnel mixte compensatoire, a eu un indice de distorsion de 3.
- L’analyse des résultats régionaux de 2018 offre des exemples encore pires. Les indices de distorsion régionaux ont varié de 21 à 59… Alors, non. Le mode de scrutin actuel n’est pas bon pour les régions, puisque leurs populations n’ont pas droit au respect de leur pluralisme politique.